Magazine du Spectacle vivant ...

   

 

   

Les    Chroniques   de

  

20ème  Saison     Chroniques   20.051   à   20.055    Page  389

 

          

        

     

             

AÏDA Verdi - Amine Kouider Chef Choeur et Orchestre Philarmonique International Maison de L'UNESCO 26 jan 2016

   

       

     

       

AÏDA - Soprano C.  MANADANZA - Mezzo-Soprano N.  Espallier - Ténor P. Garayt - Chef Amine Kouider

     

   

     

                

AÏDA Verdi - Soprano Catherine MANADANZA - Mezzo-Soprano Nathalie Espallier

     

     

           

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LIBRES SONT LES PAPILLONS

de  Léonard Gershe  - adaptation  Eric-Emmanuel Schmitt    

mise en scène Jean-Luc Moreau

****

Théâtre Rive Gauche

Tel  01 43 35 32 31

           

     photo ©   Theothea.com

               

Si Lorànt Deutsch & Marie-Julie Baup faisaient couple à la ville comme à la scène en première partie de saison 15-16, voici Anouchka Delon et Julien Dereims qui font de même dès ce mois de janvier.

Avec cette comédie de Léonard Gershe adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt pour être mise en scène par Jean-Luc Moreau au Rive Gauche, les deux tourtereaux semblent être placés sous une bonne étoile autour de laquelle Nathalie Roussel et Guillaume Beyeller pourront également papillonner.

Cet astre scintillant vers lequel tous les regards fusionnent au risque de s’y brûler dangereusement, c’est bien entendu l’Amour ! Celui qui porte le centre d’intérêt exclusif vers autrui au risque de l’étouffer par tant d’affection débordante ou de libido incontrôlable !

Voilà donc Quentin et Julia emportés par le coup de foudre originel mais, attention, il y a peut-être dans cette spontanéité, un vice caché pouvant remettre en question cette soudaine communion des cœurs !

Un handicap par exemple qui viendrait s’interférer en tiers ombrageux de leur histoire d’amour en devenir.

Et puis, il y a « les Autres », par exemple, la très protectrice mère de Quentin ou encore l’éventuel rival, ce metteur en scène séducteur tellement irrésistible !

Bref, l’amour donné serait-il aussi grand que celui escompté ? Y aurait-il de bonnes ou de mauvaises manières d’aimer ? Quelles en seraient les motivations et obligations respectives ?

Armée de cette problématique, place donc à la Comédie, celle qui n’a point peur des caricatures, mieux qui les assument complètement au point, bien sûr, de déclencher les rires des spectateurs mais aussi de mettre en perspective des enjeux contradictoires rendant chacun des protagonistes vulnérables à l’évolution comportementale de ses trois partenaires.

Alors, libres sont les papillons de voleter "aveuglement" en tous sens, libres sont-ils d’aller se brûler là où l’attirance est la plus forte mais libres aussi de renoncer à l’envoûtement des mirages et de voir ainsi au-delà des apparences trompeuses !…

L’adaptation d’Eric-Emmanuel Schmitt donne à chacun de ses quatre personnages cette seconde chance qui leur permettra de mieux choisir en connaissance de cause !

De répliques spontanées en prises de conscience, Jean-Luc Moreau catapulte ceux-là, les uns sur les autres de façon à permettre de tester au mieux leur échelle des valeurs !

Place donc à cette fable parodique sur l’art d’aimer pour mieux en discerner la subtilité masquée à l’arrière plan !

C’est franchement drôle ! C’est absolument pertinent !

Theothea le 28/01/16

            

       photo ©   Theothea.com

         

LES DERNIERS JOURS DE L'HUMANITE

   

de & mise en scène   David Lescot 

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Théâtre du Vieux-Colombier

Tel  01 44 39 87 00/01

           

       photo ©   Theothea.com

                 

Dans le vaste miroir que David Lescot a fait installer sur scène, le spectateur a tout loisir, dès son entrée en salle du Vieux-Colombier, d’observer son propre reflet constitutif mais indifférencié de public lambda disposé à apprécier le spectacle destiné précisément à le faire « réfléchir » tout en le divertissant du réel quotidien non « signifiant ».

Dans quelques instants seront projetées, sur cet écran virtuel, des images de désolation absolue, suite aux bombardements ayant rasé systématiquement des villes entières de l’empire austro-hongrois durant la guerre de 14-18.

Ces images d’archives seront complétées par de multiples témoignages protéiformes dont le metteur en scène a pris le parti d’en faire surgir la vérité dérisoire et transgressive au sein d’un univers imaginaire et factice de Music-hall et de Cabaret… afin de susciter, cent ans plus tard, l’hébétude collective… et, le cas échéant, son sursaut à rebours !

C’est Karl Kraus qui a composé, durant les deux années ayant succédé au premier conflit mondial, ce récit fleuve selon de multiples sources documentaires et journalistiques livrées quasiment « brut de décoffrage ».

De surcroît, à l’écoute des propos de café du commerce glanés auprès de ses contemporains, le dramaturge faisait œuvre de transmission aux générations ultérieures de l’ « état de fait » idéologique et contradictoire dans lequel les populations de l’époque, tourneboulées par tant de drames monstrueux et de renoncement désabusé, s’étaient ainsi trouvées engluées et comme tétanisées… à l'instar de l’image « projetée » du public assistant aujourd’hui à cette création délibérément polyvalente de David Lescot.

Accompagnés contextuellement au piano par Damien Lehman, quatre comédiens, fort inspirés par ce mælstrom identitaire, s’impliquent, en total lâcher prise, à surfer sur une galerie de multiples personnages contradictoires mais dont la lâcheté est souvent le lien fédérateur !

Sylvia Bergé et Bruno Raffaelli sont au taquet outrancier et créatif pour apporter la réplique à Denis Podalydès qui, au fur et à mesure de la soirée, entre dans une transe convulsive et génialement démoniaque sous auto-contrôle de ce Maître ès qualités.

Ce trio haut de gamme donne l’opportunité à Pauline Clément de faire des débuts de pensionnaire flamboyants et donc fort remarqués.

Au Vieux-Colombier, afin d’éveiller les consciences de nos jours, les derniers de l’Humanité y sont diaboliquement "décontés" grandeur Nature !

Theothea le 08/02/16

            

       photo ©   Theothea.com

         

QUAND J'ETAIS CHARLES

   

de & mise en scène  Fabrice  Melquiot 

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Théâtre Gérard Philipe

Tel  01 48 13 70 00

           

       photo ©   Theothea.com

     

     

     

     

       photo ©   Theothea.com

           

        

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KUROZUKA

Théâtre Kabuki  

mise en scène  kunio Sugihara 

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Théâtre MCJP

Tel   01-44-37-95-95

           

       photo DR.  

           

     

     

     

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LA CERISAIE

de  Anton Tchekhov 

mise en scène  Christian Benedetti  

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Théâtre du Soleil

Tel  01 43 76 86 56

           

     photo ©   Theothea.com

   

     

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