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Les    Chroniques   de

  

22ème  Saison     Chroniques   21.01   à   21.05    Page  420

 

     

     

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Showcase WELCOME TO WOODSTOCK © Theothea.com

   

       

   

       

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WELCOME TO WOODSTOCK

de  Jean-Marc Ghanassia   

mise en scène  Laurent Serrano  

avec Geoffroy Peverelli, Magali Goblet, Pierre Huntzinger, Morgane Cabot, Jules Grison, Margaux Maillet, Xavier V. Combs, Yann Destal, Cléo Bigontina, Benoit Chanez & Hubert Motteau 

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Théâtre Comédia

   

 © Theothea.com    

                                   

« Woodstock » ! « Wight » !… Ces deux noms emblématiques sonnent à notre sensibilité du XXIème siècle telles des appellations fascinantes dotées par un deus ex machina de forces aussi magnétiques qu’une cure de jouvence infinie.

En effet, 1969 pour le premier, 1970 pour le second auront constitué, au mois d’août de ces années cultes, les dates repères d’un avant et d’un après socio-musical à jamais inscrit dans la mémoire collective occidentale.

Voici donc que, près de 50 ans après 68, resurgissent judicieusement les ondes sismiques de ces deux évènements musicaux ayant eu, pour une grande part, la présence des mêmes artistes témoignant et oeuvrant, notamment par ressources audiovisuelles interposées, à leur influence contemporaine sans cesse réactualisée.

Sous les embouteillages automobiles monstres précédant une pluie torrentielle à Woodstock, sous un soleil insulaire torride sublimé de nuits étoilées à Wight, leurs trois jours respectifs de Pop Music furent les marqueurs définitifs d’un changement de paradigme survenant au terme de troubles sociaux, luttes politiques, guerres post-coloniales ayant monopolisé la planète durant plus de deux décennies, notamment à travers la diversité de ses jeunes gens devenant d’autant plus exaspérés que libres d’esprit.

Place donc à la culture hippie et surtout au « beautiful people » prêt à toutes les formes de voyage pourvu que le vieux monde leur lâche enfin la bride trop courte de sa morale étriquée.

Place surtout au déferlement de la musique rock prête à tout emporter sur son passage selon la magie de ses tubes proliférant en fréquence exponentielle au profit, notamment, d'une disponibilité à diverses expériences « orbitales » :

« Lucy in the Sky with the Diamonds » énonce la chanson des Beatles d’alors, « LSD » leur renvoie malicieusement l’écho sensible à tous les raccourcis du ressenti !…

C’est donc sur ces tempo & feeling que surfe la création atypique de Jean-Marc Ghanassa se remémorant son propre parcours initiatique.

Il semblerait néanmoins que l’objectif de se rendre à « Woodstock » se soit soldé au bout du chemin chaotique par une relative déception.

Peut-être le concepteur aurait-il fait choix plus judicieux de jeter son dévolu sur « Wight », plus facile d’accès et tellement en phase, un an plus tard, avec l’apothéose de cette époque ?

Mais qu’importe !.. Ce parcours aventureux et forcément semé d’obstacles remplit parfaitement sa fonction cathartique de révéler ou de rappeler les forces idéologiques, politiques et sociétales en présence… que la soul music vintage des années soixante va se faire un malin plaisir de transgresser de part en part.

A l’orée d’une séduisante « forêt de Brocéliande », aux perspectives enivrantes et planantes, sont ainsi prêts à surgir « enchanteurs » Les Who, Les Canned Heat, Les Doors, Janis Joplin, Bob Dylan, Joan Baez, Jefferson Airplane, Jimi Hendrix, Joe Cocker, Cat Stevens, Richie Heavens, Country Joe Mac Donald, Otis Reading et bien d’autres les rejoindront en chœur…

La réalisation de Laurent Serrano est d’une grande réussite tant sur le plan orchestral que pour la direction de ces jeunes artistes doués au point de nous faire croire sur la scène du Comedia qu’ils sont une émanation authentique de ces années « sidérantes ».

Dommage néanmoins que, parvenus enfin au Festival mythique, l’auteur n’ait pas cru bon d’en positiver l’aboutissement final… pour le profit discutable d’un retour prosaïque vers le futur antérieur, c’est-à-dire de fait aujourd’hui… grâce à la médiation surréaliste d’un anachronique smartphone à l’enjeu bien dérisoire !

Il faut dire que l’Opéra rock « Tommy » des Who, servant en quelque sorte de fil conducteur à ce périple insensé, a initié le désir de s’affranchir des contingences, en suggérant à l’auteur du road-trip que désormais toutes les transgressions imaginables étaient réalisables… y compris celles de l’Identité & du Temps permettant ainsi d’abolir tous les handicaps humains et pourquoi pas également les déficits technologiques du moment.

Mais voilà donc que ces douze filles et garçons au top de la résurgence d’une époque bénie, celle de la jeunesse triomphante des vieux démons, vont se livrer à la satisfaction joyeuse de s’impliquer à fond, corps, esprits et voix les mettant théâtralement en harmonie au crédit du fameux « Peace and Love » ainsi ressuscité à la manière d'un hommage en « Revival Attitude ».

Theothea le 01/10/07

           

         

              © Theothea.com    

             

LES FOURBERIES DE SCAPIN

de  Molière   

mise en scène  Denis Podalydès

avec  Bakary Sangaré, Gilles David, Adeline d’Hermy, Benjamin Lavernhe, Claire de La Rüe du Can, Didier Sandre, Pauline Clément, Julien Frison, Gaël Kamilindi, Maïka Louakairim et Aude Rouanet

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Comédie Française

   

 © Christophe Raynaud de Lage    

                                 

Au commencement, il y avait, bien entendu, le verbe de Scapin mais surtout se profilait d’emblée le sac, les coups et le bâton !…

Il faudrait donc que tout soit en place, dès l’entrée en scène, pour qu’à l’heure annoncée la messe puisse être dite et que, par conséquent, Géronte soit la victime désignée à la vindicte de la parole vengeresse passant à l’acte.

La scénographie de Ruf devrait épouser cette conception radicale du sac à ballotter et à cogner contre les containers entre les salves de coups à répéter jusqu’à épuisement du ressentiment que le célèbre valet nourrit à l’égard du vieillard malfaisant.

Il faudrait veiller à ce que la grue du port de marchandises soit bien lestée sur son pied surélevant, telle une tour de garde en position défensive, sa flèche destinée à faire tournoyer, tout à l’heure, l’exécrable père d’Octave, dans les airs marins jusqu’à lui briser les côtes.

Mais néanmoins, ne doutons pas qu’un sac puisse en cacher un autre lors de ces incursions sous la trappe de l’avant-scène alors qu’ensuite, soulevé par l’énorme poulie en bout de chaîne, celui-ci remonte et réapparaît aux yeux médusés du public sans doute « convaincu » que Didier Sandre s’y trouve toujours confiné à l’intérieur et, de fait, bloqué par les liens le maintenant apte à recevoir cette averse de coups de bâtons ne pouvant être réservée qu’à un scélérat de la pire espèce.

La grue se mettra alors en branle, sans limite à sa valse à multiples temps, lapidant, à travers sa danse hystérique de derviche tourneur, le corps meurtri et sanguinolent du délit, c’est-à-dire celui d’oser penser que la toute puissance parentale de l’argent pourrait avoir raison des mariages par-delà le statut social de la filiation & de la domesticité.

Alors, à la manière d’un voyage des comédiens sur les docks, circulant de haut en bas & vice versa de cette imposante tour de levage, la troupe du Français, dirigée présentement par Denis Podalydès, gravira et dégringolera le long de ses poutrelles de ferraille, tel un cortège de fourmis ne cessant de travailler à l’excellence d’une bastonnade devant ainsi être réalisée à l’heure récurrente de chaque représentation et surtout dans les règles de l’Art, celui du Théâtre célébrant l’illustre farce de Molière dans sa propre Maison jusqu’en son point d’orgue psalmodiant la réplique culte et drolatique: « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »

Toutefois, pour être en total accord avec le parti pris d’une correction exemplaire pouvant servir de menace dissuasive à tous ceux qui relativiseraient la portée de la punition imaginée par Scapin, cette radicalité ne pourrait être portée sur la scène du Français que par un comédien osant le jusqu’au-boutisme en ses composantes ultimes.

Aussi défiant le quatrième mur, Benjamin Lavernhe emporte les spectateurs dans un mouvement de foule qu’il exalte en un soulèvement communicatif et selon une gestuelle hyper maîtrisée digne d’une animation orchestrale de haut vol.

Obéissant au doigt et à l’œil de l’artiste se révélant fort persuasif dans cette remarquable prestation d’acteur, tous fascinés se soumettront, dans le rire exacerbé, à vociférer sus à Géronte.

Depuis l’arrivée d’Eric Ruf aux commandes du navire au long cours, La Comédie Française est en état de grâce comme en suspension dans des filets à mailles ajustables prêts à transformer en or tout ce qui, sous de beaux costumes, parle et bouge bien sur ses planches.

Sur le quai comble de la modernité interactive, les spectateurs emballés « prennent leur pied » en applaudissant, à leurs passages, les sirènes portuaires du renouveau ainsi estampillé.

Theothea le 07/10/17

       

     

              © Theothea.com    

       

LES TROIS SOEURS

de  Anton Tchekhov   

mise en scène  Timofeï Kouliabine

avec  Ilia Mouzyko, Anton Voïnalovitch, Klavdia Katchoussova, Valeria Kroutchinina, Irina Krivonos, Daria Iemelianova, Linda Akhmetzianova, Denis Frank, Alexeï Mejov, Pavel Poliakov, Konstantin Télégine, Andreï Tchernykh, Sergeï Bogomolov, Sergeï Novikov & Ielena Drinevskaïa

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Théâtre de L'Europe Odéon Berthier

   

 © Victor Dmitriev    

                                 

Dans le cadre du Festival d’automne, le Théâtre de L’Europe-Odéon a proposé durant 10 jours, début octobre, un spectacle atypique dont la plupart des spectateurs s’y rendaient en n’escomptant a priori que l’originalité d’une mise en scène décalée de l’une des plus célèbres pièces de Tchekhov.

A l’origine de cette création en tournée française à Paris & Toulouse, Timofeï Kouliabine, jeune metteur en scène formé par l’Académie du Théâtre de Russie et désormais directeur du Théâtre de la Torche rouge de Novossibirsk, a eu l’intuition, deux ans auparavant, que le texte des « Trois sœurs » pourrait être, de par sa notoriété, l’un des meilleurs vecteurs expérimentaux pour une interprétation en langage des signes russe acquise délibérément par des comédiens eux-mêmes sans handicap de l’écoute et du parler.

La modalité de cette démarche serait de rendre chorégraphique un ballet où les mains des acteurs se constitueraient en perspective focale du public pouvant, par ailleurs, suivre le surtitrage sur écran.

Ainsi, au sein d’une synchronisation interactive silencieuse, aux comédiens serait attribuée la charge d’objectiver l’enjeu du relationnel, aux spectateurs celle d’en verbaliser subjectivement le récit tchekhovien.

En substituant le sujet parlant, Timofeï Kouliabine faisait bien davantage que d’inventer une bizarrerie théâtrale, c’est l’univers entier de la représentation du spectacle qui basculerait dans un ailleurs à la fois étrange et propice à une intensité émotionnelle jamais atteinte.

C’est comme si peu à peu le public se glissait lui-même dans le monde de la surdité et du mutisme, en s’y plongeant en apnée durant plus de quatre heures s’avançant en crescendo.

Cependant, cette progression s’effectue dans un bruitage permanent, celui précisément que produit la communication des sourds et muets en accompagnant leurs gestes de heurts, de petits cris, de borborygmes concomitants aux expressions signifiantes des visages qui doivent se suivre des yeux pour être en phase de compréhension mutuelle.

Il est alors étonnant pour l’observateur de se rendre compte qu’il peut lui-même suivre plusieurs actions simultanées sur le plateau pourvu qu’il puisse en identifier spatialement les sources, même mobiles.

En quatre séquences d’une heure environ chacune, interrompues par trois entractes de dix minutes, la destinée des trois soeurs, Olga (Irina Krivonos), Macha (Daria Lemelianova) et Irina (Linda Akhmetzianova) aspirant à rejoindre Moscou pour échapper à la pesanteur provinciale qui s’annonce encore plus rude avec le départ définitif du régiment militaire, ne pourra se résoudre que par une acceptation, fort difficile à assumer, du principe de réalité.

La trame de cette prise de conscience respective sera menée de main magistrale par Timofeï Kouliabine qui compose autant de tableaux se succédant dans le passage progressif de l’extériorité vers l’intériorité, de la pensée initiale disposée à la fuite en avant vers celle qui aboutit à une intimité dramatique encline au volontarisme devant l’impasse avérée.

En pratique, dans les premières minutes du spectacle, est diffusé un clip de Miley Cyrus mondialement connu par les adolescents dont Irina n’est censée percevoir que l’image et non la diffusion du son exacerbé.

Cela, néanmoins, suffit pour la mettre positivement en contact avec la mondialisation de l’époque. L’espoir de s’en sortir est, à ce moment, tout entier pointé vers Moscou, leur Eldorado promis.

Quatre heures plus tard, L’Odéon Berthier est en prise avec l’intensité émotionnelle plongée dans un silence presque absolu où le temps semble s’allonger inexorablement sur l’impossibilité d’échapper au vide sidéral qui les enveloppe et que seule leur sororité devrait pouvoir endiguer.

A la réplique finale « Si l’on savait ! Si l’on savait ! », le retour à l’immédiateté des applaudissements n’est, de toute évidence, pas aisé pour les trois comédiennes qui remontent à la surface par étapes, telles des plongeuses de bas-fond en eaux tumultueuses dont le visage porterait encore les stigmates mentaux du dépit destructeur.

Mais c’est, de fait en cet ultime instant du spectacle, un moment très fort qui unit les spectateurs à cette jeune compagnie menée par un maître en devenir du Théâtre russe.

Theothea le 15/10/17        

       

   

              © Theothea.com  

       

WEST SIDE STORY

de  Arthur Laurents, Leonard Bernstein & Stephen Sondheim 

mise en scène & Chorégraphie originelles  Jerome Robbins 

mise en scène & Chorégraphie  Joey Mckneely

avec  KEVIN HACK, NATALIE BALLENGER, LANCE HAYES, WALDEMAR QUINONES-VILLANUEVA, KEELY BEIRNE .....

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La Seine Musicale

   

 © Suzanne Brill

   

Découvrir la grande salle de la Seine Musicale avec « West Side Story » interprété par la troupe de Broadway est un enjeu exceptionnel qu’il est possible d’expérimenter durant un mois, pourvu que l’on réussisse à y réserver sa place.

Sis sur l’île Séguin en lieu et place des anciennes usines Renault, ce magnifique geste architectural, conçu par Shigeru Ban & Jean de Gastines, s’offre au visiteur avec une esthétique navale, ô combien séduisante.

Pour un peu, rien qu’en l’admirant lors de son approche, l’on fantasmerait son propre envol avec les chorégraphies de Jerome Robbins que la célèbre Comédie musicale réactualise ici selon une stricte authenticité opposant les « Jets » et les « Sharks » depuis sa création en 1957.

Pour le moment, il nous faut encore cheminer dans le dédale des escaliers et autres coursives blancs d’harmonie jusqu’à enfin parvenir à notre point de vue de spectateur.

Disposés en vaste amphithéâtre, il semblerait que chacun des 6000 sièges dispose d’une visibilité pleinement satisfaisante.

Cependant ceux du troisième tiers en profondeur ne disposant point de coussinet, le confort du bois brut pourrait laisser, à la longue, à désirer. A ce point de recul, les visages des comédiens ne sont plus vraiment discernables à moins de disposer de jumelles.

En outre, au vu des immenses dimensions de la scène, le décor qui englobait, cinq années auparavant, la totalité de celle du Châtelet, n’occupe ici en position centrale qu’à peine la moitié de la largeur, ceinte elle-même d’un rideau monumental inspiré de la mythologie grecque selon un style japonais baroque.

Mais pourquoi donc, dans ces perspectives, ne pas installer de grands écrans vidéo de part et d’autre de l’espace ainsi délimité ? Cela permettrait d’effectuer des gros plans sur les visages des protagonistes… à l’exemple de ce qui se pratique depuis bien longtemps dans les concerts Rock.

Ceci dit, l’acoustique est performante quel que soit l’emplacement et dès les premières notes de l’orchestre constitué de 21 musiciens, il apparaît que le son est effectivement d’excellente qualité.

Si la réalisation de cette nouvelle tournée est à l’identique des précédentes, la troupe elle-même est complètement renouvelée, de façon à ce que les interprètes aient l’âge de leurs rôles.

Avec comme décor, à cour et jardin, les fameux escaliers de secours typiquement New-Yorkais, des projections en noir et blanc rappellent le Manhattan des années cinquante au beau milieu des splendides gammes de lumières diaphanes type arc-en-ciel à dominante orangée.

La perfection est effectivement au rendez-vous dans toutes les catégories de jeu, danse et interprétation… pour faire bref, disons « à l’américaine ».

C’est-à-dire que la mémoire collective du célèbre film au dix Oscars en 1962 et l’imaginaire que chacun lui porte en l’ayant vu, pour beaucoup, de multiple fois, ne sont en aucun cas trahis. Mieux le souvenir paraît se superposer, comme un calque, à cette fiction vécue durant deux heures et demie sur « La Seine Musicale ».

Cependant, est-ce en raison du volume impressionnant de la salle, l’enthousiasme collectif ne semble pas réussir à atteindre au degré de passion que chacun porte en lui-même. Les applaudissements généreux félicitant la troupe résonnent conjointement en chœur mais, néanmoins, se perdent rapidement et retombent si aisément que cela en est presque déconcertant.

Reste que de représentations en représentations, la magie de la musique de Leonard Berstein opère de la première à la dernière note, émises depuis l’orchestre symphonique conduit par Donald Chan ayant dépassé sa 3000 ème direction de l’œuvre mythique.

Tony (Kevin Hack), Maria (Natalie Ballenger), Bernardo (Waldemar Quinones-Villanueva) et Anita (Keely Beirne) et leurs bandes respectives nous sont apparus, sans conteste, copies conformes à ces « héros » qui ont façonné notre fibre sensible depuis 60 ans, c’est-à-dire depuis que ceux-ci ont révolutionné les codes classiques du Théâtre musical et par conséquent notre perception du show, de ses modalités et de ses ambitions.

C’est donc déjà en soi une performance que de maintenir un tel niveau de cohérence et d’exigence liées à l’œuvre, telle qu’elle avait été originellement conçue par Jerome Robbins, Arthur Laurents, Leonard Bernstein et Stephen Sondheim.

Sur le parvis à la sortie du majestueux bâtiment, bien des spectateurs continuent d’échanger sur le spectacle et son histoire. D’ailleurs Kevin Hack (Tony), lui-même, est en train de parler avec ses propres copines et copains dans la ferveur et l’enchantement ostentibles.

Ainsi donc, sur l’île Séguin, la jeunesse mondialisée est, bel et bien, au rendez-vous du magistral revival socioculturel & artistique « in situ ».

Theothea le 18/10/17

           

         

              © Suzanne Brill

     

   

           

                

              © Johan Personn

       

CASSANDRE

de  Christa Wolf   

mise en scène  Hervé Loichemol

avec  Fanny Ardant  &   Lemanic Modern Ensemble    

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Théâtre de l'Athénée

   

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Gérard Depardieu & L'Orchestre Philharmonique de Prague © Theothea.com   

Inauguration Théâtre Le13èmeart 28 & 29 sept.

Le carnaval des animaux de Saint-Saëns

 

       

   

   

   

     

          

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